lundi 23 novembre 2009

suite 2


Je restais dans le jardin comprenant que je venais de vivre quelque chose d'important, émue. Je me disais maintenant que d'elle même elle allait revenir. Je voyais sa petite tête allant et venant de droite à gauche, dans le carré opaque de la trappe. Il m'a fallut recommencer à lui envoyer l'image mentale de la sortie, je ne sais pas si elle aurait d'elle même fait le bond,car malgré quelques paroles d'encouragement, rien ne se passait. Cela lui prit moins de temps que la première fois pour me rejoindre et là je la laissais profiter de la conquête de son nouvel espace.

J'aime les expériences extraordinaires et à ce propos j'ai inventé un mot, un adjectif pour désigner la communication entre l'animal et l'homme: interanimalohumaine.Vous plait-il?

Je vous ai raconté ici une histoire vécue et même si elle vous parait improbable elle n'en est pas moins vraie!

suite 1


Au bout d'un moment j'eus l'idée de vérifier que les images mentales envoyées étaient vraiment à l'origine de sa prouesse et je me dis qu'elle pourrait rentrer de la même façon. Ce fut long mais je persistais convaincue, calme et tenace.
Elle me montra d'abord qu'elle n'avait aucune envie de rentrer dans la maison évidemment! Pour cela elle s'aplatit, ventre à terre, elle se retourna me montrant son ventre blanc. Sans me laisser convaincre je continuais à la bombarder de mon image mentale, "la joie de retrouver son nid douillet et chaud avec la certitude de pouvoir revenir quand elle le désirait dans le jardin". Elle se mit à ramper vers la porte, comme si quelque chose de plus fort qu'elle l'incitait, sans doute le désir de me plaire.
Il faut vous dire qu'elle est d'une grande gentillesse, douée d'une belle sensibilité et que notre relation est très forte. Sa tête ne voulait pas, pourtant à ras de terre, elle essayait de la retourner loin de la porte mais ses pattes la conduisaient immanquablement vers elle. Voyant ce manège je compris qu'elle allait finir par passer la porte, je me fis plus insistante toujours sans rien dire, respectant cette consigne de silence que je savais primordiale pour le succès de l'expérience et elle passa la porte.